Christophe Balbrick, intégrateur Frontend et webdesigner vous répond.
L'intégration web comporte de nombreuses phases. Tout commence lorsque la charte graphique est livrée après avoir été validée par le client. Elle est alors découpée page par page, éléments par éléments, ces derniers devant être optimisés pour le web. Cela peut passer par la case "sprites" (plusieurs images sur une même planche), la case "Retina" (certains clients souhaitant une résolution plus élevée des images, respectant ainsi les standards d'Apple), la case SVG et bien d'autres.
Les pages découpées sont alors ré-assemblées au format HTML5, avec l'aide du CSS (CSS3, SASS, LESS) pour l'affichage, et du JS (BOOTSTRAP, JQUERY...) pour les fonctionnalités de "base".
Ensuite, il faut que ces dernières répondent aux standards de la plateforme de destination, et soient intégrées selon ces normes. Chaque CMS utilisant des particularités qui lui sont propres, le templating (layout) d'une page se fera différemment suivant le CMS ou Framework utilisé. (Wordpress, Prestashop, Magento...)
De même, un site responsive (adaptable mobiles et tablettes) nécessite de penser "Responsive", de mettre en place un système de grille permettant à la mise en pages de s'afficher correctement suivant le support utilisateur. De ce fait, on arrive vite à 5 versions par page, le mobile ou la tablette pouvant être en mode portrait ou paysage. D'autres souhaitent un site "fluide", c'est à dire dont l'affichage s'adapte au ratio de l'écran, ce qui implique d'autres contraintes.
Enfin, il y a le problème de compatibilité navigateur, qui peut rapidement devenir un casse-tête suivant le bon vouloir des uns et des autres. Les contraintes de requêtes n'étant pas les mêmes sur Chrome, Firefox, Safari ou Edge.
C'est pourquoi, les échanges et retours entre le client et l'agence sont importants, et que les phases de réflexion en amont sont indispensables. N'oubliez jamais que ces phases impactent directement celles de production.